Espace: avec Ariane 6, l’Europe contre-attaque
Quel est l’avenir de l’aérospatial européen ? Dans une analyse publié dans l’Express, Sébastien Pommier, journaliste économique du journal explique les enjeux de la rencontre des ministres des Etats de ESA à Luxembourg mardi 2 décembre.
Les ministres des Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) se retrouvent pour valider le lancement du projet Ariane 6, un nouveau modèle de fusée européenne.
En effet, depuis les années 2000, où Ariane a popularisé le savoir-faire européen (62 succès consécutifs), la fusée subit la concurrence des Russes (avec la fusée Proton) mais aussi l’arrivée d’un nouvel acteur privé sur le terrain de la conquête spatiale, l’américain SpaceX.
Les axes d’orbite autour de la terre étant considérablement plus bas, Ariane 5, dont le premier vol remonte à 1996, est devenue beaucoup trop chère. Les institutionnels (Etats, agences…) n’ont pas besoin d’une puissance aussi importante.
Compte tenu du coût très élevé de ce projet, l’Allemagne s’est jusque maintenant montrée tatillonne. L’Allemagne et la France sont en effet les deux plus gros contributeurs de l’ESA (respectivement 22,9% et 22,6% du budget ; 4,1 milliards d’euros rien que pour l’année 2014).
Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article de Sébastien Pommier sur le site du de l’Express en suivant ce lien :