Résolution socialiste pour la Palestine : l’enfer est pavé de bonnes intentions
Après la Suède, et des débats en Allemagne et au Royaume Uni, vient le tour de la France de se prononcer sur la reconnaissance d’un éventuel état de Palestine. Revenant sur l’histoire de la Palestine, Richard Rossin apporte un éclairage intéressant à vote et sur le conséquences d’un « oui. »
A l’occasion du débat parlementaire de ce vendredi, gauche et droite s’affrontaient sur la reconnaissance de la Palestine. Les avis sont nombreux, et parfois irréconciliables. Il est délicat de rendre parti sur cet épineux sujet. C’est ce que tente de faire Richard Rossin, ancien secrétaire général de MSF, le co-fondateur de Médecins Du Monde, et ancien vice-président de l’Académie Européenne de Géopolitique, dans une tribune publiée dans le Figaro.
L’article met en garde contre une reconnaissance, qui donnerait encore plus de pouvoir à un régime autoritaire et corrompu. Le soutenir reviendrait à légitimer son action, au détriment des minorités et des femmes dont les droits sont régulièrement bafoués.
En jouant le jeu des détracteurs d’Israël , le risque est de banaliser sa pensée anti-sioniste violente. l’article rappelle l’association des pays arabes voisins, visant dans l’histoire de la région, a annihiler Israël Il existe également des risques réels à ouvrir la porte au Hamas, au Jihad Islamique, des mouvements clairement hostiles à l’existence d’Israël, largement considérés comme des terroriste.
Si les propos tenus par M Rossin sont par moments excessifs – et c’est bien le sujet qui aujourd’hui déchaîne le plus de passions aujourd’hui – ce texte a le mérite de nous rappeler certaines des conséquences d’une reconnaissance hâtive d’un état au nom de sa population – dont la situation est intolérable – en oubliant que le principal bénéficiaire sera le régime.
Pour en savoir plus, retrouvez la tribune de Richard Rossin sur le site du Figaro en suivant ce lien :