Publié le : mercredi 26 novembre 2014

Nucléaire iranien : repport de la date butoir pour les négociations

Plusieurs jours de discussions acharnées n’ont pas permis d’aboutir à un accord sur le nucléaire iranien dans le délai que s’étaient fixé les deux parties, à Vienne. Plusieurs sujets contentieux cristallisent les tensions.

 

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Après la signature d’un accord préliminaire sur le nucléaire, le 24 novembre 2013, l’Iran et les grandes puissances s’étaient donné un an pour aboutir à un accord définitif. Des deux côtés, les négociations avaient commencé sous des auspices favorables, alors que chaque partie avait intérêt à un traité. Celui-ci aurait pu mettre un terme à douze ans de controverses et de menaces de guerre.

Après une semaine de négociations marathon à Vienne, l’Iran et les grandes puissances du « P5 + 1 » (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) ne sont pas parvenus à trouver un accord complet sur le programme nucléaire de Téhéran. Les parties ont décidé de se donner un délai supplémentaire de sept mois en prolongeant les négociations jusqu’au 30 juin 2015.

Les occidentaux exigent que l’Iran réduise ses capacités nucléaires, afin d’exclure toute production militaire. Téhéran, qui soutient que son programme nucléaire est strictement pacifique, demande la levée des sanctions économiques qui l’asphyxient. Sept jours de pourparlers ininterrompus n’ont pas permis de rapprocher suffisamment les positions sur ces les deux points clés, permettant un consensus.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a tenu à rester optimiste, lundi 24 novembre, affirmant que l’Iran et les grandes puissances avaient fait d’importants progrès a défendu avec force la décision de prolonger les négociations. « Nous serions stupides d’abandonner. » Le président iranien, Hassan Rohani, a également souligné, lundi, que les positions s’étaient rapprochées.« Durant les discussions de Vienne, de nombreux fossés ont été en partie comblés. »

Mais la prolongation des pourparlers risque de faire le jeu de ceux qui, en Occident et en Iran, sont opposés à une sortie de crise. En Iran, le chef des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Ali Jafari, avait déclaré « Au diable s’ils n’acceptent pas. Au diable s’ils imposent des sanctions. »

 

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