Interpol se met au vert
Julien Licourt, journaliste au Figaro se penche sur la récente annonce de l’organisation policière internationale Interpol selon laquelle elle disait poursuivre 9 auteurs d’atteintes à l’environnement.
Dans un article publié sur le site du Figaro le 17 novembre 2014, Julien Licourt se penche sur la sollicitation de l’aide du public par Interpol, pour retrouver des criminels environnementaux. Depuis la traque du pédophile Vico, dont la photo avait été largement diffusée sur Internet en 2007, Interpol lance régulièrement de tels appels pour retrouver des fugitifs. Il s’agit d’un première en matière d’atteintes à l’environnement.
L’opération Infra-Terra vise trois Européens, trois Africains, deux Asiatiques et un Nord-Américain. «Ce ne sont pas des braqueurs, explique au Figaro le chef du service de recherche des fugitifs, Stefano Carvelli. Mais les agissements de ces personnes peuvent avoir des conséquences directes sur la santé des populations, par exemple en ce qui concerne le trafic de déchets. Lorsqu’il s’agit du braconnage d’animaux, l’atteinte n’est pas directe pour l’homme, mais menace la survie de l’espèce visée.»
Les neufs noms révélés au public ne sont que la partie émergente de l’iceberg. L’opération concerne au total 139 fugitifs dans 36 pays. «Il s’agit d’affaiblir des réseaux criminels, précise Stefano Carvelli. Si on regarde le profil des personnes recherchées, on se rend compte qu’ils ne peuvent agir seuls dans leurs activités. Nous nous attaquons à des structures.»
Interpol affirme que les précédentes opérations «infra» ont permis d’interpeller près de 600 personnes.
Pour en savoir plus, retrouvez l’article dans sa totalité sur le site du Figaro, en suivant ce lien :
