Les Palestiniens rendent hommage ce mardi à leur ancien chef, Yasser Arafat, mort en France le 11 novembre 2004, à 75 ans. Les conditions de son décès font encore aujourd’hui débat. L’ hommage conjoint, sensée sceller a réconciliation du Fatah et du Hamas signée au printemps dernier, n’a pas porté les fruits attendus.

L’impossible réconciliation entre le Hamas et le Fatah, les deux organisations politiques majoritaires des territoires palestiniens semble plus qua jamais une vérité. Vendredi dernier, une dizaine de tirs de roquette auraient touché des biens des cadres dirigeants du Fatah dans la bande de Gaza. Des faits dénoncés mardi par Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, au cours d’un discours à Ramallah : « Ceux qui ont perpétré les explosions à Gaza sont les dirigeants du Hamas, et ils sont responsables. »

« Le discours d’Abbas est un tissu de mensonges, d’insultes et de désinformation, a rétorqué Mouchir Al-Masri, un porte-parole du Hamas. Il est la preuve de son caractère sectaire et partisan, alors même que le peuple palestinien a besoin d’un président courageux. Le Fatah essaie de faire porter au Hamas la responsabilité de l’échec dans l’organisation de cet anniversaire et tente de cacher sa crise interne en accusant le Hamas. »

Le conflit entre les deux branches politiques palestiniennes avait débuté après la victoire du Hamas aux élections législatives en 2006. Le conflit, parfois armé, avait mené à la scission de l’Autorité Palestinienne en deux régimes politiques distincts : le Fatah au pouvoir en Cisjordanie et le Hamas dans la bande de Gaza.

A l’issue de 50 jours de guerre entre l’armée israélienne et le Hamas dans la bande de Gaza, les deux partis évoquaient pourtant la possibilité du retour d’un gouvernement d’union au sein de l’enclave du bord de la Méditerranée.

Retrouvez des réactions de palestiniens recueillies par l’AFP en suivant ce lien :

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