Kim Jong-un réapparaît après six semaines d’absence
Pour la première fois depuis un mois et demi le grand maréchal nord-coréen a effectué sa première apparition publique. Il marchait à l’aide d’une canne, lors d’une visite un nouveau quartier résidentiel et d’installations scientifiques.
Mardi 14 octobre, la télévision d’Etat nord-coréenne a diffusé les images de la première visite publique du dictateur Kim Jong-un. De nombreuses rumeurs avaient circulé à la suite de sa disparition, le dirigeant nous ayant plutôt habitué à une omniprésence médiatique – il était apparu 17 fois en public en juin, 24 fois en juillet et 16 en août.
Le quotidien sud-coréen Joong Ang Ilbo, citant une source nord-coréenne, nous apprend qu’il aurait été opéré de la cheville dans une clinique à Pyongyang, et qu’il serait parti récupérer au dans un établissement privé au nord de la capitale. Il s’y trouverait en famille, et aurait interrompu cette retraite le temps de la visite.
Kim Jong-un suivrait un traitement visant à soigner sa jambe atteinte d’un œdème, et ses jours ne seraient donc pas en danger. Il était suspecté de souffrir de goûte, une maladie qu’il aurait contractée à cause de ses excès alimentaires, alcoolisés, et sa consommation de cigarettes.
L’opération dont-il a fait l’objet a été menée par un médecin français. Ce n’est pas le premier français à offrir des servies médicaux au régime de Pyonyang. En effet, au début des années 1990, la femme favorite de Kim Jong-il avait été confiée aux soins de cardiologues lyonnais. Il avait lui-même fait l’objet d’un suivi après une chute de cheval, et pour des problèmes cardiaques.
Un chirurgien parisien révélait que « régulièrement [il était] contacté par des diplomates nord-coréens qui [lui] demandent de rédiger une invitation afin qu’un de leurs responsables obtienne un visa pour se faire soigner à Paris. »